quarta-feira, 22 de maio de 2013

EN-Kheireddine Zarabi : «Une revanche sur le sort» "Uma mão sobre o destino" ao Jornal Compétition (Argélia)


 Issu d’une famille de footballeurs, Kheireddine Zarabi joue au Portugal, l’ancien joueur du RCK, de l’ESS et du CRB vient d’accéder avec son club en première division, il revient sur cet exploit et nous parle de sa vie au Portugal.
- Vous venez de réaliser le rêve de toute une ville en contribuant à l’accession du FC Arouca en Liga Zon Sagres (D1 au Portugal), quelles sont vos impressions ?
- C’était l’objectif de l’équipe, ce n’est que lors des dernières journées qu’on a pu la garantir, je suis content tout comme les nombreux fans de l’équipe et tout la ville d’Arouca qui entre dans l’histoire.
- C’était l’objectif de la direction depuis le début ou bien l’appétit est venu en mangeant…
- Depuis l’année dernière, on avait des blessures, on s était contentés du maintien, mais cette année, il y a eu un renouveau, on a recruté des joueurs, et le premier objectif était l’accession.
- Vous avez joué cette année…
- J’étais suspendu au début, à cause du célèbre problème de suspension pour dopage. Après, j’ai repris, c’était au tour ensuite d’une blessure de venir me déranger, un déboitement de l’épaule, mais petit  à petit je suis revenu, c’était dur car le train était en marche, mais, malgré tout, j’ai fini par jouer grâce au soutien de l’entraîneur et du président.
- C’est votre première accession depuis que vous jouez à l’étranger, n’est-ce pas ?
- Effectivement, car mon entrée dans ce pays s’est faite directement en D1, via le portail de Belenenses, puis c’était Setubal avant de rater d’un cheveu l’accession avec Leixox, et, finalement, j’ai enfin pu réaliser cet exploit avec Arouca.
- Vous avez fêté comme il se doit votre accession avec une parade et des milliers de fans tous heureux de cet exploit…    
- Oui, avec le bus et on a sillonné les rues d’Arouca. Il y avait une magnifique ambiance.
- D’après ce qu’on a pu voir à travers les photos de cette parade, Arouca n’est qu’un petit village…
- Oui, exact, c’est un petit village situé à quelques 50 minutes de Porto, ceci dit, il y a tout ici, et on ne se sent pas du tout isolé et l’année prochaine, incha Allah, on, aura droit à un derby Arouca-Porto, ça promet d’être chaud, quand je vois la joie des fans après cette accession, la fête ne va pas s’achever de sitôt.
- Il y a une grande ferveur autour de ce club, le confirmez-vous ?
- C’est vrai, n’oubliez pas, il y a de cela 5 années, cette équipe n’existait pratiquement pas, elle était encore dans les divisions inferieures, mais du jour au lendemain, il y a eu l’arrivée du président actuel qui s’est lancé dans ce défi qu’est de placer Arouca parmi les clubs de l’élite, le club a donc enchaîné les accessions jusqu’à atteindre le premier palier aujourd’hui, et ce en mettant les moyens et en recrutant de bons joueurs et un bon entraîneur. 
- Le chemin suivi par Arouca ressemble étrangement à celui de l’Arba ici au bled…
- (Rire). Oui, on peut dire ça.
- Revenons à vous, on peut dire que Kheireddine Zarabi est revenu de loin vous qui étiez suspendu pour dopage l’année passée, non ?
- Je vais d’abord revenir sur cette histoire, tout ce qui s’est passé c’est que notre préparateur physique nous donnait des vitamines pour nous aider à mieux récupérer, vu qu’on jouait souvent deux fois par semaine, ces vitamines, tous les footballeurs portugais en prennent, et un jour un athlète contrôlé positif en Allemagne a tout chamboulé et cela a coïncidé avec un contrôle antidopage que j’ai effectué après un match avec un coéquipier, et nous avons payé pour une erreur que nous n’avons pas commise, le prix était cher : 7 mois de suspension.
- Il vous fallait donc une saison comme celle-ci pour vous racheter…
- Oui, et Dieu merci, je peux aujourd’hui dire que j’ai pris ma revanche sur le sort.
- Depuis que vous avez quitté le pays pour monnayer votre talent à l’étranger, peut-on dire que cette aventure avec Arouca est la plus réussie ?
- Et la plus spéciale, l’accession est quelque chose de très fort, en accédant on est entrés dans l’histoire, un petit village qui place son équipe parmi les plus grands, comme vous me l’avait dit tout à l’heure c’est le même sentiment que ressentent les gens de l’Arba, voire Aïn Fakroun cette année. 
- Les Algériens les plus connus au Portugal sont ceux évoluant en sélection, à savoir Ghilas, Soudani et Halliche, est-ce qu’il vous arrive de les rencontrer ?
- Ghilas je l’ai déjà rencontré, car il y a des joueurs qui jouent avec moi et qui ont évolué avec lui à Moreirense, on ne se connaît pas bien, quant à Soudani et Halliche de temps en temps, on se voit à Porto, quand on y va pour s’approvisionner en viande halal, on parle aussi au téléphone, car je les connais depuis qu’on était au pays, moi et Halliche on se voyait depuis bien longtemps surtout qu’il a joué ici à Madeira, et j’ai même joué contre lui.
- La presse au Portugal parle souvent d’eux, ils sont respectés grâce à leur statut d’international, pas vrai ?
- Oui, mais ici, il n y a pas de place pour les sentiments, quand tu n’es pas en forme, on te critique, contrairement à chez nous où une certaine presse vous caresse souvent dans le sens du poil même quand vous ne jouez pas bien…
- On a vu que votre grand frère Abderraouf est très content pour toi, il publie sur les réseaux sociaux plus de photos de vous que de lui après votre accession…
- C’est vrai, ça me fait plaisir, d’ailleurs c’est grâce à lui et à toute ma famille que j’aie pu surmonter les difficultés, mon frère et mon père m’ont toujours guidé dans ma carrière grâce à leur expérience.
- Il est en Finlande actuellement, le pays que vous avez rejoint après votre départ du pays, vous l’avez sûrement tuyauté ?
- Oui, un peu, mais mon frère a assez d’expérience, c’est plutôt à lui de m’aider et de me diriger, c’est mon premier appui.
- Parlons un peu de l’EN, cette dernière a toujours eu des problèmes dans l’axe de la défense, mais jamais on a pensé à vous…
- J’aime mon pays, et ce n’est pas en mettant un bracelet aux couleurs de l’EN que je vais le prouver comme le font la plupart maintenant, ceux qu’on a connus avec les récents succès de l’EN et la qualification au mondial, moi aussi j’aime l’Algérie et j’ai défilé avec le drapeau après notre accession, j’ai joué en D1 et en D2 portugaises, mais jamais on ne s’est intéressé à moi.
- Peut-être qu’avec cette accession les choses vont changer…
- Je ne suis pas nouveau en D1 portugaise, je vous dis la vérité, je crois tout simplement que j’ai été marginalisé à cause de ce qui s’est passé avec mon frère en sélection (NDLR : il a eu des problèmes avec Raouraoua et Saâdane), on s’est vengés sur moi, et on me reproche d’être le frère d’Abderraouf, mais moi je reste à la disposition des Verts même à 40 ans je ne leur dirai pas non car c’est de mon pays qu’il s’agit.
- Les plus beaux moments de votre carrière ici au pays, vous les avez passés au RCK, d’ailleurs les fans de cette équipe n’oublieront jamais le duo que vous composiez dans l’axe avec Liadé le Burkinabé, qu’avez-vous à dire de la situation dans laquelle patauge le club en D2 amateur ?
- Je suis fier d’avoir porté les couleurs de ce club, mais il y a trop de pression là-bas, ils ne laissent pas les gens travailler, il y a trop de changements aussi, et c’est le club qui paye cash ce laisser-aller, sincèrement ça fait mal au cœur de voir le club descendre et trouver du mal à remonter, j’espère que les choses évolueront bientôt dans le bon sens, je garde le contact avec les supporters du Raed via facebook, ils m’ont toujours soutenu, et jamais ils m’ont insulté, malgré tout ce que j’ai vécu comme difficultés avec le club.
- Cet été vous serez en fin de contrat, est-ce que vous envisagez de rester à Arouca ou partir ailleurs ?
- Effectivement, j’avais signé deux ans qui prendront fin cet été, j’attends d’ailleurs mon manager pour y voir plus clair, mon club veut me garder en profitant d’une option dans mon contrat qui lui donne cet avantage en cas d’accession, j’ai en même temps d’autres contacts, que je prendrai le temps d’étudier avant de décider de quoi que ce soit.
S. M. A.
http://www.competition.dz/article/30142/en-kheireddine-zarabi-une-revanche-sur-le-sort.html


 "Uma mão sobre o destino"

Vindo de uma família de jogadores de futebol, Kheireddine Zarabi joga em Portugal, o ex-jogador do RCK, ESS e CRB tem acesso ao clube na primeira divisão, é esta façanha e fala sobre sua vida Portugal.
- Você tem que realizar o sonho de uma cidade, contribuindo para a realização do FC Arouca Liga Zon Sagres (Portugal D1), quais são suas impressões?
- Esse foi o objetivo da equipe, é só nos últimos dias que poderíamos garantir isso, eu sou feliz assim como muitos fãs da equipe e toda a cidade de Arouca entrar na história.
- Era o objetivo da direção desde o início ou o apetite veio comer ...
- Desde o ano passado, tivemos lesões, s foi apenas manter, mas este ano tem havido um revival dos jogadores foram recrutados, eo primeiro objetivo foi o de adesão.
- Você já jogou este ano ...
- Eu estava suspenso no início, por causa do famoso problema do doping suspensão. Depois voltei, depois foi a vez de um prejuízo para me perturbar, um ombro deslocado, mas aos poucos eu voltei, foi difícil porque o trem estava funcionando, mas De qualquer forma, acabei jogando com o apoio do treinador e do presidente.
- Esta é sua primeira adesão, desde que jogue no exterior, não é?
- Sim, porque a minha entrada neste país é feita diretamente D1 através dos Belenenses portal e foi Setubal antes de perder a adesão cabelo com Leixox e, finalmente, pude finalmente conseguir este feito com Arouca.
- Você celebrada como deve ser sua suposição com um desfile e milhares de fãs de todo felizes essa façanha ...
- Sim, com o ônibus e percorreu as ruas de Arouca. Havia uma grande atmosfera.
- Pelo que pude ver através das fotos do desfile, Arouca é uma cidade pequena ...
- Sim, correto, é uma pequena aldeia situada a cerca de 50 minutos do Porto, que disse, há de tudo aqui, e não se sentir em todo o ano isolado e no próximo, insha'Allah, vamos ter direito a Arouca-Porto derby, que promete ser quente quando vejo a alegria dos fãs após a adesão, o partido não vai acabar tão cedo.
- Há um grande entusiasmo em torno do clube, você confirma?
- É isso mesmo, não se esqueça que há cinco anos, essa equipe quase não existia, ela ainda estava nas divisões inferiores, mas durante a noite, houve a chegada do atual presidente embarcou no que Arouca lugar entre o desafio clubes de elite, o clube tem adesões acorrentados para alcançar o primeiro passo hoje, e colocando os recursos e recrutar boa jogadores e um bom treinador.
- O caminho seguido por Arouca estranhamente se assemelha ao de Arba aqui de volta para casa ...
- (Risos). Sim, você poderia dizer isso.
- Voltando a si, podemos dizer que Kheireddine Zarabi voltou agora vocês que foram suspensos por doping no ano passado, certo?
- Primeiro, vou voltar a essa história, o que aconteceu é que o nosso preparador físico nos deu vitaminas para nos ajudar a recuperar, já que muitas vezes jogado duas vezes por semana, estas vitaminas, todos os futebolistas portugueses tomar, e um dia um teste positivo na Alemanha e estragou tudo coincidiu com um controle de doping depois de ter feito um jogo com um atleta companheiro de equipe, e pagamos por um erro nós don ' não ter cometido, o preço era caro suspensão de 7 meses.
- Por isso você precisa de uma temporada como esta de se redimir ...
- Sim, obrigado Deus, agora eu posso dizer que eu levei a minha vingança sobre o destino.
- Desde que você deixou o país para rentabilizar o seu talento no exterior, podemos dizer que esta aventura com Arouca é o mais bem-sucedido?
- E o mais especial, a casa é algo muito forte, o acesso que entrou para a história, uma pequena aldeia que coloca sua equipe entre os maiores, como você me disse agora essa é a mesma sensação sentida pelo povo de Arba, ou Ain Fakroun este ano.
- O mais conhecido em Portugal argelinos são aqueles que operam na seleção, ou seja, Ghilas, Sudani e Halliche, por acaso você encontrá-los?
- Ghilas que eu conheci, porque há jogadores que jogam comigo e têm evoluído com o Moreirense, não sei bem, sobre Sudani Halliche e de vez em quando, vejo vocês no Porto, quando vamos para a fonte de carne halal, também falamos no telefone, porque eu sei que eles, uma vez que estávamos em casa, eu e Halliche vimos por um longo tempo, especialmente desde que ele jogou aqui na Madeira e Eu mesmo joguei contra ele.
- A imprensa em Portugal muitas vezes falam sobre eles, eles são respeitados pelo seu estatuto internacional, certo?
- Sim, mas aqui não há espaço para o sentimento quando você não está em forma, você é crítico, ao contrário de aqui, onde alguma imprensa muitas vezes acariciá-lo na direção do cabelo, mesmo quando você não joga bem ...
- Vimos que o seu irmão mais velho Abderraouf está muito feliz por você, que publica em redes sociais mais fotos dele depois que sua suposição ...
- É verdade, isso me faz feliz, também graças a ele e à minha família que eu pudesse superar as dificuldades, meu irmão e meu pai sempre me guiou na minha carreira graças ao seu experiência.
- Ele está atualmente na Finlândia, o país que você se juntou depois de deixar o país, você provavelmente derrubado?
- Sim, um pouco, mas meu irmão tem bastante experiência, mas sim para que ele me ajude e me guie, este é o meu primeiro apoio.
- Vamos falar sobre o PT, que sempre teve problemas no centro da defesa, mas nunca pensei em você ...
- Eu amo meu país, e não está colocando uma pulseira com as cores do PT eu vou provar como a maioria faz, agora, aqueles que experimentaram com o recente sucesso da PT e Qualificação Mundial, eu também gosto de Argélia e eu marchei com a bandeira depois da nossa adesão, joguei D1 e D2 portugueses, mas nunca se interessou por mim.
- Talvez com as coisas de adesão vai mudar ...
- Eu não sou novos D1 portugueses, digo-vos a verdade, eu acho que já foram marginalizados por causa do que aconteceu com o meu irmão seleção (nota: ele teve problemas com Raouraoua e Saâdane), era se vingar de mim, e eu sou acusado de ser o irmão de Abderraouf mas continuo disponível para os Verdes até 40 anos eu não vou dizer-lhes que não, porque esta é a minha país que é.
- Os mais belos momentos de sua carreira aqui em casa, que você tenha ido a RCK, também fãs desta equipe nunca vai esquecer a dupla que marcar em linha com o Burkina Faso LIADE, o que você fez a dizer sobre a situação em que o clube se debatendo D2 amador?
- Tenho orgulho de ter jogado pelo clube, mas há muita pressão lá, eles não deixam as pessoas trabalham, há muitas mudanças também, e é o clube que paga em dinheiro esta licença ir, honestamente dói meu coração ver o clube ir e achar que é difícil voltar, eu espero que as coisas vão mudar em breve na direção certa, eu manter contato com apoiadores Raed via facebook, eles me têm sempre mantida, e eles nunca me insultou, apesar do que eu experimentei, como dificuldades com o clube.
- Neste verão, você vai estar fora de contrato, você pretende ficar em Arouca ou de outro lugar?
- Sim, eu assinei dois anos vai acabar este verão, eu também espero que meu gerente para ver com mais clareza, o meu clube quer manter-me desfrutar de uma opção no meu contrato que lhe dá a vantagem quando adesão, eu, juntamente com outros contatos, vou tomar o tempo para estudar antes de decidir qualquer coisa.
SMA 
 

Nenhum comentário:

Postar um comentário